Test de Transport Fever 2 : le simulateur qui vous fera aimer les transports en commun

Test de Transport Fever 2 : le simulateur qui vous fera aimer les transports en commun

Soyons clairs dès le départ : Transport Fever 2 n'est pas fait pour tout le monde. Si vous cherchez un jeu d'action rapide, passez votre chemin. En revanche, pour ceux d’entre nous qui aiment planifier des réseaux de transport entiers et relier des mégalopoles, le titre d'Urban Games est un terrain de jeu exceptionnel.

Sorti fin 2019, ce jeu est la suite naturelle de Transport Fever. Il s'adresse logiquement à tous ceux qui ont déjà passé d'innombrables heures à poser des rails ou à créer des lignes de bus. Mais, quelques années après sa sortie, ce simulateur tient-il toujours la route ? Voici notre avis sans filtre.

Un terrain de jeu pour architectes des flux

Ce que Transport Fever 2 montre dès les premières minutes, c'est qu'il ne s'agit pas d'une course effrénée, mais bien de planification, de tactique et de gestion intelligente des ressources. L'aventure commence modestement, avec un budget serré, quelques agglomérations isolées, et la mission de les connecter le plus efficacement possible.

Le plus fascinant, c’est la manière dont le jeu évolue avec vous. Au début, une simple liaison par bus entre deux petits villages peut suffire. Mais très vite, vous vous retrouvez à dessiner un réseau ferroviaire gigantesque, à déployer des avions pour les longues distances, ou à établir des routes maritimes pour acheminer des marchandises.

L'intérêt n'est pas seulement dans le nombre d'options disponibles, mais dans la façon dont tout est imbriqué. Par exemple, si vous ouvrez une nouvelle ligne de train, la ville proche se développe, attire de nouveaux habitants, et vous devez soudainement créer des lignes de bus pour amener ces passagers à la gare. Ce cycle est très prenant. On a constamment l'impression de créer un petit écosystème qui ne cesse de se complexifier – et c'est exactement là que réside le charme de Transport Fever 2.

Immersion et réalisation technique

Visuellement, Transport Fever 2 assure. Les villes semblent vivantes, les paysages sont variés, et si vous zoomez de près, vous pouvez même observer les gens monter dans les bus ou s'installer dans les wagons. Évidemment, n'attendez pas la qualité graphique d'un titre comme Cyberpunk 2077, mais pour un jeu de gestion et de construction, le niveau de détail est étonnamment élevé.

Ce qui nous a le plus bluffé, ce sont les modèles de véhicules. Qu'il s'agisse d'une vieille locomotive à vapeur ou d'un jet moderne, les développeurs ont manifestement mis l'accent sur l'authenticité. À cela s'ajoute une ambiance sonore réussie : le claquement des rails, le coup de klaxon des bus et le rugissement des avions qui décollent renforcent vraiment l'immersion.

Cependant, l'expérience de jeu ne se résume pas aux graphismes. Il faut le reconnaître : Transport Fever 2 est complexe, peut-être même parfois trop. Les nouveaux joueurs peuvent facilement se sentir dépassés par le nombre de possibilités, surtout s'ils décident de sauter le tutoriel. Mais si vous prenez le temps de vous investir, vous serez récompensé par une expérience de jeu incroyablement riche.

Points forts et points de vigilance

Comme tout jeu, celui-ci a ses zones de lumière et ses zones d'ombre.

  • Le plus : la liberté totale. Il n'y a pratiquement aucune limite à la manière dont vous souhaitez bâtir votre empire de transport. Vous pouvez vous concentrer uniquement sur le transport de passagers ou vous dédier au mouvement des marchandises. La taille conséquente des cartes motive aussi à toujours planifier et à essayer de nouvelles routes.

  • Un atout majeur : la communauté de modding. Transport Fever 2 est très actif grâce aux joueurs qui créent et partagent leurs propres véhicules, cartes et fonctionnalités. Grâce à cela, le jeu semble quasiment infini, car il y a toujours de nouveaux contenus à explorer.

Mais il y a aussi des faiblesses.

  • Performance : Sur de très grandes cartes et des réseaux complexes, les performances peuvent chuter. Même avec une configuration PC correcte, on remarque que le jeu ralentit lorsque votre réseau de transport devient vraiment gigantesque.

  • Intelligence Artificielle (IA) : L'IA n'est pas toujours parfaite. Il arrive que les villes prennent des décisions de construction étranges ou que les trajets des passagers ne semblent pas totalement logiques.

Malgré ces quelques réserves, les points positifs l'emportent clairement. Quiconque aime construire, optimiser et résoudre des défis trouvera assurément son compte avec Transport Fever 2.

En résumé : faut-il y jouer ?

Transport Fever 2 n'est pas un titre que l'on lance pour une petite session de trente minutes. C'est un jeu dans lequel il faut s'immerger – et quand vous le faites, il révèle tout son potentiel. Le mélange de simulation économique, de construction urbaine et de gestion des transports est unique, garantissant des heures passées devant l'écran sans s'en rendre compte.

Bien sûr, il y a de petits défauts comme les problèmes de performance et la courbe d'apprentissage assez raide. Mais l'attention aux détails, la liberté de jeu et l'atmosphère réussie compensent largement ces bémols.

83 / 100

Points Forts

  Liberté Totale de Planification
  Simulation Économique Profonde
  Détail et Authenticité des Véhicules
  Richesse du Contenu

Points Faibles

  Courbe d'Apprentissage Rigide
  Optimisation Technique
Yannis Catounaud
A propos de l'auteur

Yannis Catounaud

Je suis passionné par les jeux vidéo depuis mon plus jeune âge. Mon amour pour l'univers numérique m'a conduit à explorer constamment les dernières avancées dans le monde des smartphones, tablettes, ordinateurs et bien d'autres gadgets technologiques. Armé d'une curiosité insatiable, j'aime dévoiler les dernières tendances et innovations, partageant avec enthousiasme mes découvertes avec la communauté en ligne. Mon engagement envers l'exploration constante des frontières de la technologie me permet de présenter aux lecteurs un aperçu captivant de ce que le futur numérique nous réserve.