Test de Donkey Kong Bananza : le grand retour en 3D du roi de la jungle
- 18/07/2025 à 22:25

Nintendo mise gros pour accompagner la sortie de la Switch 2, et ce n’est pas Mario qui mène la danse cette fois. Donkey Kong et Pauline passent à l’action dans Donkey Kong : Bananza, un tout nouveau jeu de plateforme en 3D qui signe le grand retour du gorille depuis… Donkey Kong 64 en 1999 ! Une prise de risque inattendue, mais bienvenue.
Et si le plombier moustachu reste en tête d’affiche sur Mario Kart World, c’est au duo Kong/Pauline qu’a été confiée la mission de faire décoller les premiers platformers de cette nouvelle génération. Alors, cette tentative de reboot tient-elle la route ? On a pris la manette, et on vous dit tout.
Un nouveau départ pour Donkey Kong
Dès l’écran d’accueil, le ton est donné : Donkey Kong : Bananza ne se contente pas de dépoussiérer l’image du célèbre gorille, il le réinvente. Nouveau look, gameplay inédit, mise en scène soignée… Ce n’est pas juste un retour, c’est un vrai virage.
Il faut dire que Donkey Kong tournait un peu en rond ces dernières années avec la formule Country, revisitée à l’excès. Nintendo tente ici un vrai pari : revenir à la 3D pour la première fois depuis l’époque Nintendo 64. Une décision audacieuse, surtout après les critiques encore vives à l’égard de Donkey Kong 64 (objets à collecter à l’excès, mécaniques trop lourdes…).
Mais bonne nouvelle : Bananza ne refait pas les mêmes erreurs. Il propose une approche plus fluide, plus fun, tout en gardant un lien fort avec l’univers original.
Un hommage bien dosé à l’époque Rare
Même si Bananza se veut résolument moderne, il n’oublie pas ses racines. Les animations, les bruitages en charabia, les objets à collectionner, jusqu’au retour du mythique “DK Rap” : tout évoque subtilement l’époque Rare et les années 90. Et ça fonctionne.
Les mouvements du gorille sont rapides, puissants, et clairement inspirés de Donkey Kong Country. On sent que chaque détail a été pensé pour équilibrer hommage et modernité. Les fans de longue date seront rassurés : l’âme de Donkey Kong est bien là.
Un petit goût de Super Mario Odyssey ?
Impossible de ne pas remarquer les ressemblances avec Super Mario Odyssey. D’ailleurs, Nintendo a confirmé avoir utilisé une version modifiée de Odyssey pour tester les premières mécaniques de gameplay. Le résultat ? Des niveaux qui adoptent une structure similaire, une chasse aux bananes calquée sur celle des lunes, et une ambiance parfois très “Mario-esque”.
Ce n’est pas vraiment un défaut — après tout, Odyssey reste l’un des meilleurs jeux de la Switch — mais on aurait aimé voir Donkey Kong tracer sa propre voie, sans forcément marcher dans les pas du plombier.
Tout casser, tout explorer
Ce qui fait vraiment la différence avec Bananza, c’est sa mécanique de démolition. Ici, on ne saute pas juste sur des plateformes : on fracasse des murs, on creuse des tunnels, on fait voler les ennemis en éclats. Le gameplay est dynamique, défoulant, et encourage l’expérimentation.
Mais tout n’est pas parfait. La caméra, notamment, a parfois du mal à suivre, surtout dans les zones étroites. Et à force de cogner partout pour trouver des objets cachés, la répétition peut s’installer. Résultat : on savoure plus l’aventure par petites sessions que sur de longues heures.
Une histoire simple mais attachante
Le duo Donkey Kong / Pauline fonctionne à merveille. Leur relation, pleine d’humour et de tendresse, rappelle celle de Ralph et Vanellope dans Les Mondes de Ralph. Pauline est d’ailleurs doublée en français, avec des dialogues vivants qui donnent un vrai charme à l’aventure.
Cela dit, ne vous attendez pas à une intrigue très développée. Comme dans beaucoup de jeux Nintendo, le scénario sert surtout à poser un cadre, sans chercher à construire un univers complexe. Et c’est suffisant pour garder l’envie d’avancer.
Un bel aperçu de ce que peut offrir la Switch 2
Même s’il a été initialement pensé pour la première Switch, Donkey Kong : Bananza montre bien les capacités techniques de la nouvelle console. C’est fluide, c’est propre, ça tourne à 60 images par seconde la plupart du temps — même lors des scènes de destruction massive.
Cela prouve que la Switch 2 peut encaisser des jeux plus ambitieux, avec des environnements destructibles et une vraie richesse visuelle. Mais on sent que Bananza reste encore un peu trop sage pour être le vrai coup d’éclat du lancement.
Verdict
Donkey Kong : Bananza n’est pas le platformer du siècle, mais c’est un retour réussi pour un héros qu’on n’attendait plus à ce niveau. Nintendo joue la carte de la prudence, tout en posant les bases d’un renouveau prometteur. Reste à espérer que la suite osera aller plus loin.
81 / 100
Points Forts
Points Faibles

Je suis passionné par les jeux vidéo depuis mon plus jeune âge. Mon amour pour l'univers numérique m'a conduit à explorer constamment les dernières avancées dans le monde des smartphones, tablettes, ordinateurs et bien d'autres gadgets technologiques. Armé d'une curiosité insatiable, j'aime dévoiler les dernières tendances et innovations, partageant avec enthousiasme mes découvertes avec la communauté en ligne. Mon engagement envers l'exploration constante des frontières de la technologie me permet de présenter aux lecteurs un aperçu captivant de ce que le futur numérique nous réserve.

Newsletter
Recevez notre newsletter hebdomadaire directement dans votre boite mail !
Publicité