Test de DOOM: The Dark Ages – retour en enfer, version médiévale
- 09/05/2025 à 06:30

DOOM fait son grand retour avec un nouveau chapitre qui bouscule les codes de la série sans renier ses origines. DOOM: The Dark Ages plonge les joueurs dans un univers sombre et médiéval, bien avant les événements de DOOM (2016), à l’époque où le Doom Slayer n’était encore qu’un guerrier parmi les Sentinelles d’Argent. Exit les bases futuristes et les fusils high-tech : ici, on parle de bouclier-tronçonneuse, de gantelets de mêlée, et d’un arsenal qui sent bon le métal et la sueur.
Un retour aux sources... version médiévale
iD Software a choisi de remonter le temps pour explorer les origines du Doom Slayer, tout en renforçant la mythologie développée dans DOOM Eternal. Le joueur se retrouve au cœur d’un conflit sanglant entre les Sentinelles et les armées démoniaques, avec pour toile de fond une ambiance apocalyptique et mystique. Le Slayer, toujours aussi brutal, n’est plus un soldat du futur mais une légende vivante au milieu d’un monde en flammes.
Un arsenal repensé mais toujours aussi fun
La variété des armes est toujours au rendez-vous. Entre le Super Shotgun, la mitraillette à plasma ou la concasseuse à crânes, chaque outil de destruction a sa spécialité. iD Software a fluidifié le gameplay en rendant le choix d’armes plus souple, tout en gardant la nécessité de bien réfléchir à chaque situation. Par exemple, certains ennemis blindés nécessitent des armes spécifiques pour briser leur armure, comme le fléau à distance ou le bouclier-lance pour déclencher des explosions stratégiques.
Chaque arme peut être améliorée grâce aux ressources trouvées en jeu. Ces upgrades ne se contentent pas d’ajouter de la puissance brute : elles modifient en profondeur la manière d’utiliser votre arsenal. Le lance-roquette peut par exemple vous soigner après une parade réussie, tandis que le fusil à pompe peut enflammer vos ennemis pour vous fournir de l’armure.
Le bouclier-tronçonneuse : nouvelle star du gameplay
La grande nouveauté ? Le bouclier. Ce n’est pas juste une défense passive, mais une arme à part entière. Il bloque les projectiles, peut être lancé pour assommer les ennemis, et permet même de parer certaines attaques, un peu à la manière d’un jeu de combat. Le tout avec un système de contre assez tolérant, ce qui rend les affrontements à la fois dynamiques et accessibles. Peut-être un peu trop : en difficulté normale, le jeu est globalement plus facile que DOOM Eternal. Les habitués passeront directement en mode « Ultraviolence » pour un vrai défi.
Mêlée musclée et runes tactiques
Trois armes de mêlée viennent compléter l’arsenal du Slayer : les gantelets pour frapper vite, la masse pour briser les armures, et la sépulcrale pour infliger d’énormes dégâts d’un coup. Chaque coup bien placé peut aussi faire tomber des munitions, ajoutant une dimension stratégique aux combats rapprochés.
En bonus, des runes de bouclier se déclenchent après une parade réussie. Quatre effets sont disponibles (ondes de choc, éclairs, dagues éthérées...), chacun apportant une manière unique d’étourdir ou d’éradiquer les ennemis. Pas révolutionnaire, mais suffisamment varié pour donner envie de tester chaque option.
Robots géants, dragons et gros pétards
Le jeu intègre également des phases de gameplay à bord d’un robot géant et sur le dos d’un dragon. Sur le papier, ça envoie du rêve. En réalité, ces séquences servent surtout de parenthèses spectaculaires entre deux combats à pied. Le robot enchaîne les gros coups de poing sur des monstres titanesques dans un gameplay simplifié. Les phases en dragon, elles, sont malheureusement peu inspirées et trop longues.
En résumé :
DOOM: The Dark Ages n’est pas là pour faire dans la finesse. Il propose une aventure dense, viscérale, où chaque arène est une invitation à exploser, brûler, trancher ou électrocuter des hordes de démons avec style. Moins nerveux que DOOM Eternal, mais plus tactique et cinématographique, ce nouvel opus assume ses choix : un Slayer plus lourd, un gameplay plus lisible, et un univers richement développé. Les fans retrouveront leur dose d’adrénaline, et les nouveaux venus y verront une bonne porte d’entrée... à condition d’aimer l’odeur du sang et du métal en fusion.
77 / 100
Points Forts
Points Faibles

Je suis passionné par les jeux vidéo depuis mon plus jeune âge. Mon amour pour l'univers numérique m'a conduit à explorer constamment les dernières avancées dans le monde des smartphones, tablettes, ordinateurs et bien d'autres gadgets technologiques. Armé d'une curiosité insatiable, j'aime dévoiler les dernières tendances et innovations, partageant avec enthousiasme mes découvertes avec la communauté en ligne. Mon engagement envers l'exploration constante des frontières de la technologie me permet de présenter aux lecteurs un aperçu captivant de ce que le futur numérique nous réserve.
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