Claude Sonnet 4 et Opus 4 : l’IA de demain se prépare en coulisses

Anthropic n’a encore rien officialisé, ni communiqué sur ses réseaux ou via son blog. Pourtant, deux noms évocateurs ont discrètement fait surface dans les fichiers internes de son site web : Claude Sonnet 4 et Claude Opus 4. Ces nouveaux modèles d’intelligence artificielle ne sont pas encore disponibles pour le public, mais ils semblent déjà en test chez l’éditeur.

C’est grâce à Tibor Blaho, qui a publié un extrait de fichier sur la plateforme X, que l’on a pu découvrir cette fuite. Repérée ensuite par le site Bleeping Computer, cette capture montre clairement une phrase intrigante : « Claude 4 est là », suivie de « Essayez Claude Sonnet 4 et Claude Opus 4 aujourd’hui ».

Ces lignes ne relèvent pas d’un code exécutable, mais correspondent à des chaînes de texte utilisées dans des environnements de démonstration ou de test. Cela indique que les modèles sont en phase d’évaluation par les équipes d’Anthropic, même s’ils ne sont pas encore accessibles au grand public.

Une IA en phase de rodage

D’autres détails dans le fichier confirment que Claude Sonnet 4 et Opus 4 sont encore en développement : les mentions « Not intended for production use » et « Subject to strict rate limits » montrent clairement que leur usage est limité et encadré. En clair, ils sont fonctionnels mais réservés à des tests internes, comme c’est souvent le cas pour les modèles d’IA en pré-lancement.

Le document évoque aussi la dualité Sonnet/Opus, déjà présente dans la génération précédente de Claude. Cela suggère qu’Anthropic compte bien poursuivre cette stratégie de segmentation : Sonnet serait la version plus rapide et légère, tandis qu’Opus miserait sur la puissance brute, pensée pour les tâches complexes et intensives.

Vers une IA plus transparente ?

Autre nouveauté potentielle repérée dans le fichier : des options appelées « show_raw_thinking » et « show_raw_thinking_mechanism ». Ces éléments laissent penser qu’Anthropic travaille sur un moyen de rendre les raisonnements de ses IA plus transparents, en dévoilant les étapes internes de leur réflexion.

Cette approche rappelle celle de Google avec Gemini 2.5, qui propose déjà une fonction similaire. L’idée ? Offrir aux utilisateurs une vue sur comment le modèle arrive à ses réponses, et pas seulement sur le résultat final. Un pas vers des IA plus compréhensibles, et peut-être plus dignes de confiance.

Si tout cela reste encore non officiel, une chose est sûre : la prochaine génération d’intelligences artificielles se prépare activement chez Anthropic. Et Claude 4 pourrait bien rebattre les cartes plus tôt qu’on ne le pense.