Dying Light The Beast : une heure de massacre intense à la Gamescom 2025

Dying Light The Beast : une heure de massacre intense à la Gamescom 2025

La franchise Dying Light revient en force pour célébrer ses 10 ans d'existence avec un nouvel épisode qui ne fait pas dans la demi-mesure. Après une session d'une heure intensive à la Gamescom 2025, Dying Light The Beast confirme toutes nos attentes : plus brutal, plus spectaculaire et plus immersif que ses prédécesseurs. Voici nos premières impressions sur cette création de Techland qui s'annonce déjà comme un incontournable.

Castor Woods : un terrain de jeu parfait pour le parkour

Le premier Dying Light avait marqué les esprits en intégrant magistralement le parkour dans un univers post-apocalyptique. Cette mécanique emblématique revient en force dans The Beast, et elle n'a jamais été aussi plaisante à utiliser. Kyle Crane évolue avec une fluidité remarquable dans Castor Woods, cette nouvelle région spécialement conçue pour le jeu. Notre protagoniste peut escalader, courir sur les toits et se déplacer avec une liberté totale qui transforme chaque exploration en véritable plaisir de jeu.

Parcourir les différentes zones infectées de Castor Woods procure une sensation unique, que ce soit dans les environnements urbains ou au cœur des forêts luxuriantes. Techland multiplie les surprises, souvent mortelles, ce qui pousse constamment à explorer davantage cet univers ouvert visuellement époustouflant. Le C-Engine (Chrome Engine) démontre toute sa puissance avec des graphismes d'une qualité remarquable, des effets gore saisissants et une capacité impressionnante à nous plonger au cœur de cette apocalypse zombie.

L'aspect gore, signature de la franchise, atteint ici des sommets inédits. Kyle Crane fait preuve d'une brutalité qui justifie pleinement le titre du jeu. Il découpe, fracasse et sème la destruction avec une violence graphique qui ravira les amateurs du genre. Les corps se mutilent de façon réaliste selon les impacts, ajoutant une dimension viscérale qui procure un sentiment d'accomplissement troublant après chaque survie face aux hordes infectées.

Combat et transformation : la montée en puissance

Dying Light ne serait pas complet sans ses deux piliers fondamentaux : les combats acharnés et l'angoisse nocturne. Les affrontements gagnent clairement en intensité par rapport à Dying Light 2 : Stay Human, tout en conservant les sensations familières de la série. Les mécaniques d'esquive et de repoussoir restent présentes, permettant d'enchaîner les coups avec diverses armes de mêlée qui gardent leur tendance à s'user rapidement. La gestion des ressources reste cruciale, incitant à éviter les zombies quand c'est possible.

L'arsenal d'armes à feu s'enrichit considérablement. Durant notre mission de réparation du réseau d'eau urbain, nous avons pu tester un lance-flammes, un fusil d'assaut, un arc, un pistolet et même un lance-disque. Les sensations de tir surpassent nettement celles des opus précédents, offrant une expérience de combat plus satisfaisante.

La nouveauté majeure reste la capacité de Kyle Crane à se transformer en "Beast", lui accordant un surplus de puissance temporaire. Libérer cette bête intérieure procure une satisfaction intense et s'avère indispensable face à un bestiaire varié mêlant créatures infectées et ennemis humains, tous particulièrement hostiles.

La nuit : quand le chasseur devient proie

Le concept signature de Dying Light - la dualité jour/nuit - conserve toute son efficacité dans The Beast. Une fois l'obscurité installée, il faut évoluer discrètement, éviter tout bruit pour échapper aux créatures nocturnes d'une puissance dévastatrice. L'expérience se transforme radicalement : de chasseur dominant le jour, Kyle Crane devient une proie vulnérable sous la lune. Cette alternance enrichit considérablement le gameplay. Une mission qui se déroulait sans problème peut rapidement virer au cauchemar à la tombée de la nuit, créant cette tension permanente qui fait tout le charme de cette série d'action-aventure.

Nos impressions finales

Dying Light : The Beast honore parfaitement l'héritage de ses prédécesseurs tout en les surpassant sur tous les aspects qui ont fait leur succès. Le parkour atteint une fluidité inégalée, les combats délivrent une intensité rarement vue dans la franchise, et l'univers ouvert de Techland regorge de secrets à découvrir. Pour l'instant, c'est un parcours sans faute pour Kyle Crane et sa transformation bestiale qui promet de marquer l'année 2025.

Yannis Catounaud
A propos de l'auteur

Yannis Catounaud

Je suis passionné par les jeux vidéo depuis mon plus jeune âge. Mon amour pour l'univers numérique m'a conduit à explorer constamment les dernières avancées dans le monde des smartphones, tablettes, ordinateurs et bien d'autres gadgets technologiques. Armé d'une curiosité insatiable, j'aime dévoiler les dernières tendances et innovations, partageant avec enthousiasme mes découvertes avec la communauté en ligne. Mon engagement envers l'exploration constante des frontières de la technologie me permet de présenter aux lecteurs un aperçu captivant de ce que le futur numérique nous réserve.