Test de la Nintendo Switch 2 : évolution solide ou simple mise à jour ?

Test de la Nintendo Switch 2 : évolution solide ou simple mise à jour ?

Huit ans après le lancement de la première Switch, Nintendo dévoile enfin sa remplaçante. Présentée comme une suite logique plus que comme une révolution, la Switch 2 mise sur une formule qui a largement fait ses preuves. Améliorations ergonomiques, nouvelle fixation des Joy-Con, affichage plus net et compatibilité étendue : la nouvelle venue a-t-elle vraiment de quoi séduire les joueurs d’aujourd’hui ? Voici notre test complet.

Une nouvelle Switch qui mise sur la continuité

Avec plus de 150 millions d’exemplaires vendus, la première Switch est l’un des plus grands succès de l’histoire du jeu vidéo. Nintendo n’avait donc aucun intérêt à repartir de zéro. La Switch 2 reste fidèle au concept hybride salon/portable, avec un design revu en douceur.

Les différences sont subtiles au premier regard : taille légèrement accrue, nouveau coloris, et surtout de nouveaux matériaux plus robustes. Fini le plastique un peu "jouet", place à une finition plus sérieuse et agréable en main.

Joy-Con 2 : un changement magnétique

L’évolution la plus marquante vient des Joy-Con 2. Exit les rails mécaniques : les manettes se fixent désormais grâce à un système magnétique. Le résultat est impressionnant de solidité et de confort. Les vibrations ou légers jeux des Joy-Con 1 ne sont plus qu’un mauvais souvenir. En plus, le retrait des manettes est beaucoup plus simple, avec un large bouton d’éjection bien pensé.

Nintendo a aussi amélioré de nombreux petits éléments : la trappe des cartouches est plus facile à ouvrir, et la console est plus stable en mode "tabletop" grâce à un pied arrière mieux conçu et à une charge possible via USB-C sur le haut.

Un écran LCD… mais enfin en 1080p

Alors que la Switch OLED avait conquis par ses contrastes, la Switch 2 revient à un écran LCD. Une décision surprenante, mais pas forcément décevante. Ce nouvel écran de près de 8 pouces affiche enfin du 1080p en portable, ce qui rend l’interface et les jeux bien plus nets. Il prend aussi en charge le 120 Hz et le taux de rafraîchissement variable (VRR), une première chez Nintendo.

Malgré des couleurs un peu moins profondes que l’OLED, l’affichage reste agréable, surtout grâce à une meilleure luminosité en extérieur.

Des nouveautés pratiques côté manettes et connectivité

Les Joy-Con embarquent un mode souris utilisable sur presque toutes les surfaces, une idée originale qui ouvre la voie à de nouvelles expériences de jeu. Il est également possible de brancher une souris ou un clavier (filaire ou sans fil) sur le dock, même si la console ne les reconnaît pas en dehors des jeux compatibles.

Interface minimaliste mais plus fluide

Sur le plan logiciel, Nintendo reste très conservateur. L’interface est pratiquement identique à celle de la première Switch, avec ses forces (simplicité) mais aussi ses limites (manque de personnalisation, menus très sobres).

La bonne nouvelle, c’est que la navigation est beaucoup plus fluide. L’eShop ne rame plus, les téléchargements ne ralentissent pas l’expérience, et tout répond instantanément.

Une vraie amélioration du jeu en ligne

La Switch 2 introduit enfin des fonctions attendues depuis longtemps. Le GameShare permet de jouer à plusieurs en ligne avec un seul exemplaire du jeu. Le GameChat, accessible depuis les manettes, permet de discuter directement sans passer par une appli mobile. Le micro intégré fonctionne bien même à distance, ce qui pourrait ouvrir la porte à de nouveaux usages dans les jeux.

Seul bémol : la webcam doit se brancher directement sur la console, pas sur le dock. Pas très pratique pour une machine pensée pour être facilement transportable.

Une rétrocompatibilité très poussée

Nintendo assure une transition en douceur. La quasi-totalité des jeux Switch 1 sont compatibles avec la Switch 2, avec parfois des gains de performance notables. Les manettes, les accessoires (Pro Controller, manettes rétro…), tout ou presque fonctionne. Seuls les anciens Joy-Con ne peuvent plus se fixer physiquement, mais restent utilisables en Bluetooth.

Place à la 4K en mode docké

Enfin, la Switch 2 propose un bond technologique attendu : 4K à 60 images par seconde en mode docké, 1080p à 120 Hz en mode portable, compatibilité HDR et ALLM… Le tout dans une console encore très compacte. Les licences maison comme Mario, Zelda ou Metroid profitent ainsi d’un vrai lifting visuel sans sacrifier l’esprit Nintendo.

Verdict :

La Switch 2 ne révolutionne pas le jeu vidéo portable, mais elle le peaufine avec intelligence. Nintendo ne prend aucun risque, mais écoute enfin les attentes des joueurs : meilleure qualité de fabrication, affichage plus net, confort d’utilisation accru, fonctionnalités en ligne modernes… C’est une console pensée pour durer, et probablement une excellente base pour de futures déclinaisons plus ambitieuses.

FAQ – Nintendo Switch 2

1. Quelles sont les principales améliorations par rapport à la Switch 1 ?

  • Fixation magnétique des Joy-Con plus fiable et confortable.

  • Écran plus grand (8 pouces) avec une résolution 1080p, taux de rafraîchissement jusqu’à 120 Hz et VRR.

  • Performances améliorées en mode docké : sortie 4K à 60 Hz avec HDR et ALLM.

  • Compatibilité étendue avec la majorité des jeux et accessoires Switch 1.

  • Interface plus fluide et fonctionnalités en ligne enrichies (GameShare, GameChat).

2. L’écran est-il un OLED comme sur la Switch OLED ?

Non, la Nintendo Switch 2 utilise un écran LCD. Cela signifie que les noirs sont moins profonds et le contraste moins élevé que sur l’écran OLED de la Switch OLED.

3. Est-ce que les anciens accessoires Switch fonctionnent avec la Switch 2 ?

Les manettes Joy-Con et la plupart des accessoires sont compatibles. Cependant, certains accessoires physiques comme les kits Nintendo Labo de première génération ne sont pas compatibles.

4. La Switch 2 est-elle plus lourde que la Switch originale ?

Oui, elle est légèrement plus lourde, ce qui peut se ressentir lors de longues sessions en mode portable.

5. Qu’en est-il de la webcam intégrée ?

La Switch 2 dispose d’une webcam, mais celle-ci doit être branchée directement sur la console, pas sur le dock. Son intégration reste limitée.

6. Y a-t-il une refonte du système d’exploitation ?

Non, l’interface reste très proche de celle de la Switch originale, sans possibilité de personnalisation ou thèmes.

7. Quelles nouveautés en mode multijoueur en ligne ?

Nouveaux outils comme le GameShare pour partager ses parties en ligne, un GameChat amélioré, et un microphone intégré de meilleure qualité.

8. Peut-on jouer aux jeux Switch 1 sur la Switch 2 ?

Oui, la Switch 2 est rétrocompatible avec la quasi-totalité des jeux Switch 1.

9. Quelles sont les résolutions supportées ?

En mode portable : 1080p sur l’écran 8 pouces.
En mode docké : jusqu’à 4K à 60 Hz avec HDR et ALLM.

10. Est-ce que la Switch 2 vaut l’achat pour un joueur Switch actuel ?

Oui, si vous cherchez une expérience plus fluide, un écran plus grand, et des performances améliorées en docké. En revanche, si vous êtes satisfait de votre Switch OLED et que vous jouez principalement en portable, l’évolution peut sembler légère.

73 / 100

Points Forts

  Nouvelle fixation magnétique des Joy-Con
  Qualité de fabrication
  Écran plus grand (8 pouces), en 1080p, 120 Hz avec VRR
  Compatibilité étendue
  Jeu en ligne amélioré
  Performance dockée

Points Faibles

  Retour à un écran LCD (au lieu de l’OLED)
  Interface logicielle vieillissante
  Webcam mal intégrée
  Légère prise de poids
Yannis Catounaud
A propos de l'auteur

Yannis Catounaud

Je suis passionné par les jeux vidéo depuis mon plus jeune âge. Mon amour pour l'univers numérique m'a conduit à explorer constamment les dernières avancées dans le monde des smartphones, tablettes, ordinateurs et bien d'autres gadgets technologiques. Armé d'une curiosité insatiable, j'aime dévoiler les dernières tendances et innovations, partageant avec enthousiasme mes découvertes avec la communauté en ligne. Mon engagement envers l'exploration constante des frontières de la technologie me permet de présenter aux lecteurs un aperçu captivant de ce que le futur numérique nous réserve.