Thunderbolts : enfin un Marvel qui redonne espoir ?
- 01/05/2025 à 20:25

Cela faisait un moment qu’on n’attendait plus grand-chose du MCU. À force d’enchaîner les déceptions, même les plus passionnés commençaient à décrocher. Pourtant, Thunderbolts pourrait bien changer la donne.
Pour vous donner le contexte : autrefois, on se battait pour voir les films Marvel. Mais ces derniers temps ? C’était plutôt à celui qui y allait à reculons. Entre Quantumania et Love & Thunder, on s'était habitués à ressortir de la salle avec un goût amer. Heureusement, quelques exceptions récentes comme Deadpool & Wolverine ou Les Gardiens de la Galaxie 3 avaient su rallumer une petite flamme. Mais globalement, l’univers semblait à bout de souffle.
Alors, fallait-il espérer quelque chose de Thunderbolts ? Franchement, pas vraiment. Entre un casting de seconds couteaux (souvenez-vous de Ghost ou John Walker…) et une promo plutôt discrète, les attentes étaient basses. Mais parfois, partir avec zéro espoir permet d’être agréablement surpris.
Une équipe de marginaux... et ça fonctionne
L’intrigue met en scène un groupe de personnages brisés, manipulés par leur cheffe Valentina Allegra de Fontaine (toujours impeccable Julia Louis-Dreyfus). Leur mission ? S’unir pour contrer une menace qui les dépasse. Dans les faits, c’est un groupe de ratés : Yelena Belova, Bucky Barnes, Ghost, Taskmaster, Red Guardian… Tous doivent affronter leurs propres démons pour tenter de devenir ce qu’ils n’ont jamais été : de vrais héros.
Et c’est précisément ce qui rend Thunderbolts intéressant. En ne misant pas sur des stars, le film se permet plus de liberté. On sent moins le poids de l’héritage Marvel, et ça respire. Le mélange action-humour-émotion est bien dosé, dans la lignée des meilleurs films du MCU.
Des défauts... mais une vraie sincérité
Tout n’est pas parfait. Certaines blagues tombent à plat (coucou Red Guardian), quelques personnages sont sous-exploités, et les références aux Avengers sont balancées à la pelle. Mais malgré cela, on sent une vraie volonté de raconter quelque chose. Notamment autour de la santé mentale, de la solitude ou encore du besoin d’exister aux yeux des autres.
Ce ton plus sombre, plus introspectif, doit beaucoup à l’équipe derrière la série Acharnés (à voir sur Netflix, vraiment). Et ça se sent : on est loin d’un simple film de super-héros. Les personnages doutent, chutent, se relèvent. Et surtout, ils sont humains. Ça change des scripts mécaniques des derniers Marvel.
Un casting impliqué, une mise en scène efficace
Côté mise en scène, Jake Schreier propose des séquences d’action bien chorégraphiées et lisibles (oui, ça devient rare). Mention spéciale à Florence Pugh et Sebastian Stan, qui donnent vraiment de la profondeur à leurs rôles. Et revoir Julia Louis-Dreyfus dans un rôle aussi cynique est un vrai plaisir : son personnage incarne à merveille la face sombre du pouvoir.
Verdict : le MCU tient enfin un bon film
Thunderbolts ne révolutionne pas le genre, mais il réussit là où beaucoup ont échoué : redonner envie. Envie de suivre ces personnages, envie de croire à nouveau que Marvel peut surprendre. Ce n’est pas une renaissance, mais c’est un pas dans la bonne direction.
Et franchement, c’est déjà beaucoup.

Mon travail quotidien consiste à tester de nouveaux appareils, à rédiger des critiques objectives, à couvrir des lancements de produits, et à interviewer des acteurs clés de l'industrie. Je m'engage à fournir des informations précises et pertinentes pour aider les consommateurs à comprendre et à naviguer dans le paysage technologique en constante évolution.
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