L’intelligence artificielle : la France muscle son jeu face aux géants
- 20/05/2025 à 20:20

Pendant que les États-Unis et la Chine dominent le monde de l’intelligence artificielle, la France refuse de rester à la traîne. Et elle commence à se faire entendre.
Ce lundi, le prestigieux Château de Versailles a accueilli la huitième édition du sommet Choose France, un événement stratégique qui réunit chaque année les plus grands patrons du monde entier. Cette fois, ils étaient 200 à écouter Emmanuel Macron marteler un message clair : la France veut devenir un pays qui compte vraiment dans le futur des technologies, et notamment dans celui de l’IA.
20 milliards d’euros pour peser dans la balance
L’édition 2025 de Choose France marque un tournant majeur avec 20 milliards d’euros d’investissements étrangers annoncés, un record depuis le lancement de l’événement. À cela s’ajoutent 20,8 milliards d’euros déjà engagés pour soutenir l’IA, révélés en février dernier. Ce cap symbolique montre à quel point la France prend au sérieux son ambition de devenir un acteur mondial de l’intelligence artificielle.
Fluidstack mise sur la France pour ses supercalculateurs
Parmi les investissements les plus marquants, celui de Fluidstack se démarque. Cette entreprise, spécialisée dans les supercalculateurs, va investir 10 milliards d’euros pour construire une infrastructure dédiée à l’IA en France. Son président, César Maklary, est clair : « Pour nous, la France est le troisième grand pays aux côtés des États-Unis et de la Chine. »
Ce choix n’est pas un coup de com’. Il s’appuie sur plusieurs atouts très concrets :
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Une régulation claire et solide avec l’AI Act européen
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Un écosystème tech dynamique, avec des startups comme Mistral AI
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Des chercheurs très bien formés
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Une politique énergétique stable, axée sur le nucléaire
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Un dialogue fluide avec l’État, perçu comme en avance sur les besoins du secteur
Un modèle français à contre-courant
Contrairement à la logique de surenchère qui domine aux États-Unis, la France propose un modèle plus structuré et cohérent. Moins dans le buzz, plus dans l’action. Et ce modèle semble séduire.
Fluidstack ne vient pas uniquement pour poser une plaque : elle va construire une véritable infrastructure physique, un supercalculateur clé pour les enjeux de souveraineté numérique. Une manière de dire que l’IA ne doit pas être seulement une affaire de cloud lointain, mais aussi de territoires bien ancrés et autonomes.
La France, un futur poids lourd de l’IA ?
Le message est clair : la France ne veut plus jouer les seconds rôles. Grâce à ses talents, son énergie, ses infrastructures et ses choix politiques, elle entend bien prendre sa place dans la cour des grands. Et les signaux sont positifs : les investissements affluent, les projets se multiplient, et les ambitions s’affichent sans complexe.
Reste à transformer l’essai. Mais une chose est sûre : l’Hexagone est bel et bien dans la course.

Que ce soit à travers des critiques objectives, des guides d'achat ou des analyses approfondies, je m'efforce de rendre la technologie accessible à tous, en démystifiant les concepts complexes et en mettant en lumière les aspects pratiques de ces innovations. Mon travail consiste également à partager des réflexions sur l'impact de la technologie sur notre vie quotidienne et à explorer les possibilités fascinantes qu'elle offre pour l'avenir.
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