Alien: Earth vous passionne ? Découvrez le meilleur jeu Alien de la décennie

Si comme moi, vous êtes complètement accro à Alien: Earth, la nouvelle série FX de Noah Hawley, vous vous posez sûrement cette question : "La saison touche déjà à sa fin, qu'est-ce que je vais bien pouvoir regarder pour combler le vide laissé par cette série ?"

J'ai la solution parfaite : pas besoin de chercher une nouvelle série. Il vous faut jouer à Alien: Isolation.

Alien: Earth nous offre plein d'éléments passionnants, notamment ces nouvelles informations sur les méga-corporations autres que Weyland-Yutani, comme Prodigy, et leurs androïdes synthétiques. La série se déroule deux ans avant le film Alien de 1979, tandis qu'Alien: Isolation prend place entre Alien et Aliens. Bien que la série ne fasse pas directement référence au jeu, ils cohabitent dans la même période de l'univers Alien. Comme la série de Noah Hawley, Alien: Isolation propose son lot d'intrigues corporatives et de synthétiques dérangés. Si vous n'avez jamais tenté l'expérience, c'est le moment idéal pour vous y mettre.

Amanda Ripley dans l'ombre de sa mère

Dans Alien: Isolation, vous incarnez Amanda Ripley, la fille d'Ellen Ripley, l'héroïne du premier Alien. Toujours traumatisée par la disparition de sa mère, Amanda accepte un contrat avec Weyland-Yutani dans un secteur spatial proche de l'endroit où sa mère et le USCSS Nostromo ont disparu. Un synthétique de Weyland-Yutani nommé Samuels l'approche pour lui annoncer que l'enregistreur de vol du Nostromo a été retrouvé. Il l'invite à rejoindre une petite équipe chargée de récupérer cet enregistreur sur la station Sevastopol, une énorme plateforme minière spatiale qui a connu des jours meilleurs.

Cette station a été construite par Seegson, une méga-corporation européenne qui fabrique des androïdes ouvriers appelés Working Joes. Évidemment, tout part en vrille avant même qu'Amanda et son équipe aient fini d'embarquer sur la station, mais je vous épargne les spoilers.

Plus qu'un simple jeu d'horreur

Alien: Isolation est sans aucun doute un jeu terrifiant. Mais c'est bien plus que des Xenomorphes et des jump scares (même si le jeu en regorge). Le titre offre un aperçu fascinant de corporations qui ne sont ni aussi puissantes ni aussi prospères que Weyland-Yutani ou Prodigy d'Alien: Earth.

Contrairement à ces géants, Seegson n'effraie pas parce que c'est une entreprise qui gouverne la Terre. Elle fait peur parce que c'est une corporation mal gérée, mourante, qui pourrit de l'intérieur à cause d'années de corruption. Ses Working Joes synthétiques ne sont pas flippants parce qu'ils sont avancés et hyperréalistes, mais parce qu'ils ne ressemblent à rien et n'agissent pas du tout comme de vrais humains, loin des autres androïdes de l'univers Alien qui peuvent facilement passer pour humains.

Un Working Joe en panne ne vous fera pas un long monologue de méchant sur ses motivations diaboliques. Il vous tuera à coups de poing tout en vous souhaitant une "bonne journée", avant de retourner immédiatement à sa tâche banale. Je trouve cela bien plus dérangeant que les synthétiques perfectionnés d'Alien: Earth.

Plongée dans l'histoire de Seegson

Tout au long du jeu, vous découvrirez des enregistrements audio, des articles de presse, des emails et des journaux intimes qui vous aideront à reconstituer l'histoire de l'effondrement de Seegson et de la station Sevastopol. Mais Alien: Isolation réserve aussi des surprises spéciales aux fans du film original : deux DLC qui vous permettent d'incarner des personnages du film de 1979 et de revivre la terreur du Nostromo.

Dans le DLC Crew Expendable, vous pouvez jouer Ellen Ripley, le Capitaine Dallas ou l'ingénieur en chef Parker alors qu'ils tentent de piéger le Xenomorphe à bord et de l'éjecter par un sas. Dans Last Survivor, vous incarnez Ellen Ripley et revivez ses derniers moments à bord du Nostromo, tandis qu'elle tente de fuir dans une capsule de sauvetage.

Le plus beau dans tout ça ? L'équipage du Nostromo d'Alien: Isolation est doublé par les mêmes acteurs que dans le film (à l'exception de John Hurt, qui n'a pas repris son rôle de Kane). Sigourney Weaver prête sa voix à Ellen Ripley, Tom Skerritt à Dallas, Veronica Cartwright à Lambert, Harry Dean Stanton à Brett et Yaphet Kotto à Parker. Aussi terrifiants que soient ces DLC, c'est incroyablement émouvant (et un peu nostalgique) d'entendre ces acteurs reprendre leurs rôles, surtout quand on sait que Stanton et Kotto ne sont plus parmi nous.

Une suite en préparation

Mais si vous avez encore des doutes, voici une raison supplémentaire de vous lancer dans Alien: Isolation : une suite est actuellement en développement chez Creative Assembly. FX n'a pas encore confirmé si Alien: Earth aura droit à une deuxième saison, mais une suite à Alien: Isolation est bel et bien en préparation. Le premier jeu devrait largement vous occuper en attendant de savoir si et quand Alien: Earth reviendra sur nos écrans.