Hell is Us : frissons garantis dans ce jeu pas comme les autres

Annoncé en avril 2022, Hell is Us a immédiatement attiré l’attention avec son ambiance inquiétante et son concept intrigant. Après avoir testé sa démo, il est clair que ce jeu ne cherche pas à vous prendre par la main — et c’est justement ce qui le rend si intéressant.

Vous incarnez Remi, un homme qui part à la recherche de ses parents dans un pays fictif nommé Hadea, ravagé par une guerre civile. Très vite, le ton est donné : l’univers est sombre, dur, sans concession. Le joueur est plongé dans une forêt pesante, accompagné d’une bande-son angoissante à la Returnal, avant de tomber sur les vestiges d’une ancienne prison. C’est là que tout bascule.

L’ambiance horrifique prend une tournure bien concrète avec l’apparition d’un ennemi terrifiant : une créature humanoïde blanche avec un visage noir en forme de cercle, se déplaçant comme une marionnette désarticulée. Une femme masquée intervient pour sauver Remi, au prix de sa vie. Sans un mot, Remi s’équipe de son poncho, récupère son drone et s’empare d’une épée lumineuse… qu’il manie étonnamment bien.

Un système de combat simple, mais exigeant

Le gameplay mêle exploration à la troisième personne et combats en mêlée. Le système repose sur la gestion de l’endurance : chaque coup vous épuise, et subir des dégâts réduit même votre barre d’endurance maximale. Il faut donc frapper avec précaution et éviter les erreurs.

Pour vous soigner, vous pouvez utiliser des kits de soin ou déclencher une « pulsation de soin » en accumulant des particules autour de vous en attaquant. Une fois le cercle formé, il faut activer la capacité dans un timing précis, souvent en pleine action. Une bonne idée sur le papier, mais parfois difficile à gérer en plein combat.

Heureusement, le jeu est bien plus accessible que les Soulslike classiques : si vous avez déjà passé des heures à mourir en boucle dans Elden Ring ou Lies of P, Hell is Us vous semblera plus clément. Et bonne nouvelle : les ennemis éliminés ne réapparaissent pas à chaque sauvegarde.

Une exploration libre et gratifiante

L’un des aspects les plus marquants du jeu, c’est son approche sans repères. Pas de carte, pas de boussole, pas d’indicateurs de quêtes. Vous êtes libre d’explorer comme bon vous semble.

Et cette liberté est réellement récompensée. Par exemple, après avoir discuté avec un fermier ayant perdu ses trois fils dans la guerre, Remi trouve plus tard une lettre d’un soldat ennemi parlant avec fierté d’avoir tué trois frères dans une ferme. La lettre mentionne aussi une montre en or, que vous pouvez ramener au fermier — sans qu’un objectif vous l’indique. Cette action complète un "bon geste", susceptible d’apporter une récompense plus tard dans l’aventure.

À surveiller de très près

Avec son ambiance saisissante, ses combats tactiques et son exploration sans filet, Hell is Us propose une expérience immersive et originale. La démo, disponible jusqu’au 16 juin sur Steam, donne un bon aperçu de ce qui nous attend. Le jeu complet sortira le 4 septembre sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X.

Si vous aimez les univers sombres, les quêtes sans GPS et les combats tendus, Hell is Us mérite clairement une place sur votre radar. Et, oui, il vaut mieux y jouer avec la lumière allumée.