Test du Honor 400 : un smartphone boosté à l’IA sans exploser votre budget

Avec le Honor 400, la marque chinoise tente un pari audacieux : proposer un smartphone à la fois intelligent, autonome, design et accessible. Un cocktail prometteur pour séduire celles et ceux qui cherchent un appareil complet sans y laisser toutes leurs économies.

Un look soigné et une prise en main agréable

Le Honor 400 joue la carte de la sobriété avec des lignes épurées et une bonne ergonomie. Fin, léger (184 g) et bien équilibré, il tient facilement en main, même pour les petites paumes. Les tranches plates en métal entourent un dos en verre dépoli, agréable au toucher et peu sensible aux traces de doigts. Le design est simple, mais efficace.

À l’avant, l’écran AMOLED de 6,55 pouces occupe plus de 90 % de la façade. Il est percé en son centre pour accueillir la caméra selfie, avec une bulle façon Dynamic Island. Le capteur d’empreintes sous l’écran est rapide et fiable.

Côté finitions, Honor ne lésine pas : haut-parleurs stéréo, port USB-C, eSIM 5G, NFC, Wi-Fi 6, et même un port infrarouge pour les nostalgiques de la télécommande universelle. La touche IA présente sur le modèle Lite a en revanche disparu, ce qui surprend un peu pour un smartphone centré sur l’intelligence artificielle.

Écran AMOLED lumineux et bien calibré

L’écran du Honor 400 offre une belle qualité d’affichage. Définition Full HD+, taux de rafraîchissement à 120 Hz (non adaptatif) et une luminosité qui peut grimper à 1500 nits dans les bons réglages. De quoi rester lisible en plein soleil.

Avec son contraste infini (merci l’OLED) et ses couleurs bien équilibrées, l’écran est agréable à l’œil, que vous scrolliez sur Instagram ou regardiez une série. De nuit, la luminosité descend très bas pour préserver vos yeux. Bref, du confort, sans surjouer.

Des performances solides, sans casser la baraque

Le Honor 400 est équipé du processeur Snapdragon 7 Gen 3, déjà connu sur le Honor 200. Il est associé à 8 Go de RAM (extensibles virtuellement) et gère sans problème les tâches du quotidien. Les jeux mobiles tournent bien, y compris les plus exigeants, grâce à la technologie GPU Turbo X. On a mesuré jusqu’à 131 images par seconde sur certains titres.

En revanche, si vous ouvrez une dizaine d'apps en même temps, quelques ralentissements peuvent se faire sentir. Ce n’est pas dramatique, mais à noter pour les utilisateurs très actifs.

Des photos convaincantes, malgré quelques absents

Le bloc photo principal repose sur un capteur de 200 mégapixels qui fait bien le job, de jour comme de nuit. Les clichés sont nets, les couleurs naturelles et la gestion de la lumière plutôt propre. Le traitement logiciel peut lisser un peu les détails, mais le rendu reste très correct.

L’ultra grand-angle de 12 Mpx complète l’ensemble avec des résultats satisfaisants dans de bonnes conditions de lumière. En basse lumière, c’est plus mitigé : moins de netteté et un peu de grain.

À l’avant, le capteur de 50 Mpx assure des selfies précis, même en mode portrait. Le mode Harcourt, pour un effet studio, plaira aux amateurs d’effets artistiques.

Côté vidéo, on filme en 4K à 30 images/seconde ou en Full HD à 60 i/s. La stabilisation est correcte et permet des vidéos fluides, y compris en mouvement.

Une autonomie au top et une recharge rapide

Avec sa batterie de 5300 mAh, le Honor 400 assure plus de 25 heures d’utilisation mixte. En clair : deux jours d’autonomie dans la poche sans se poser de question. La charge rapide 66 W permet de faire le plein en moins d’une heure (à condition d’acheter le bon chargeur).

Il n’y a pas de charge sans fil, mais vous pourrez recharger d’autres petits appareils grâce à la charge inversée 5 W.

Interface soignée et IA omniprésente

Le Honor 400 tourne sous MagicOS 9.0, basé sur Android 15. L’intelligence artificielle est omniprésente : elle vous aide à résumer un texte, traduire un message, corriger vos photos ou encore organiser vos notes. Même les appels vidéo peuvent détecter les deepfakes. Un outil à la fois surprenant et rassurant.

Vous pouvez aussi faire appel à Gemini, l’assistant intelligent de Google, pour rédiger un message, planifier votre journée ou brainstormer une idée. Les fonctions IA utilisent à la fois la puissance du smartphone et le cloud. Une connexion internet est donc nécessaire pour tout exploiter.

Côté mises à jour, Honor promet six ans de suivi logiciel et de sécurité. Une bonne nouvelle dans un marché où la durabilité devient un critère essentiel.

Ce qu’il faut retenir

Le Honor 400 ne réinvente pas la roue, mais il coche beaucoup de cases : écran de qualité, belles performances, IA utile, autonomie impressionnante et design soigné. Quelques concessions sont visibles (puce déjà connue, RAM en baisse, absence de téléobjectif), mais elles n’entachent pas l’expérience globale.

Un smartphone équilibré, pensé pour un large public, qui prouve qu’on peut profiter d’un appareil intelligent sans exploser son budget.