L'IA n'est pas une menace pour l'emploi, selon des experts belges

L'IA n'est pas une menace pour l'emploi, selon des experts belges

Les experts belges sont catégoriques : même si l'intelligence artificielle va changer notre manière de bosser, elle ne va pas piquer nos jobs.

Gregory Verlinden de Cognizant nous explique que pour une étude, ils ont passé au crible 1000 postes de travail comprenant environ 18 000 tâches différentes. Verdict? L'IA pourrait nous faire gagner 25 % de temps dès maintenant. La grande question, c'est quoi faire de ce temps libre?

Lors d'un débat organisé par ITdaily, Verlinden et quatre autres pointures de l'IA ont papoté sur les effets de l'IA classique et de la nouvelle IA générative sur nos boulots. Contre toute attente, l'ambiance était super positive. Personne ne flippe sur un impact négatif sérieux sur la disponibilité des emplois, bien au contraire.

Antoine Smets de Klassif.ai souligne qu'il ne s'agit pas de bosser plus avec moins de monde à l'avenir, mais c'est exactement ce qui va se passer, grâce à l'IA générative. Frank Callewaert de Microsoft ajoute que les boîtes veulent se développer, et l'IA générative leur permet de le faire sans embaucher plus de monde.

Côté automatisation, Koen De Maere d’Isaca note que malgré une augmentation de l'automatisation, le chômage en Belgique a drastiquement chuté ces dernières années.

Véronique Van Vlasselaer de SAS insiste sur le fait que l'humain a toujours sa place. "Il y a ceux qui flippent de l'IA et ceux qui sont à fond", dit-elle. Elle mentionne un article où un contenu généré par IA a été utilisé sans vérification, ajoutant que c'est assez flippant.

Callewaert explique que l'IA générative sert de copilote, prenant en charge une partie du boulot mais laissant l'utilisateur final responsable.

Pour Antoine Smets, l'IA générative élimine les tâches redondantes, rendant le travail plus significatif. "Ça ne crée pas forcément de nouveaux jobs, mais ça change comment on aborde les jobs existants."

Selon Verlinden, pour des postes comme ceux dans les centres d'appels, l'IA aide à fournir des réponses plus complètes, boostant l'impact individuel et la motivation des employés. De Maere ajoute que, même pour les développeurs qui détestent rédiger de la docu, l'IA peut prendre le relais, les laissant se concentrer sur ce qu'ils font le mieux.

En gros, il y a une peur que l'IA prenne le dessus, mais il est crucial de rappeler que nos actions ne dépendent pas toutes de la techno. Callewaert le résume bien : les gens veulent travailler avec des gens, et l'IA n'est pas là pour remplacer les jobs mais pour rendre le travail plus humain.

Source : ITDaily

Anthony Rodier
A propos de l'auteur

Anthony Rodier

Que ce soit à travers des critiques objectives, des guides d'achat ou des analyses approfondies, je m'efforce de rendre la technologie accessible à tous, en démystifiant les concepts complexes et en mettant en lumière les aspects pratiques de ces innovations. Mon travail consiste également à partager des réflexions sur l'impact de la technologie sur notre vie quotidienne et à explorer les possibilités fascinantes qu'elle offre pour l'avenir.